« En novembre 1973, c'est la mise en eau du barrage et c'est l'exode des Sallois.
Quoi de plus émouvant que le transfert des morts vers le cimetière du nouveau village. Quoi de plus triste que l'agonie lente d'un village. Quoi de plus éprouvant que de voir disparaître l'endroit où l'on est né, où l'on a appris à lire, où l'on a vécu. Quoi de plus douloureux que la transformation d'un paysage verdoyant et gai en véritable désert. Quoi de plus affligeant que de voir tomber les maisons les unes après les autres sous les coups de boutoir des bulldozers. » (d'après "Monographie des Salles-sur-Verdon", racontée par M. Simian François, ex-instituteur à l'Ecole Communale des Salles-sur-Verdon) |
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Vue générale du village, avant le début de la démolition (septembre 1972). |
9 février 1974. Vue générale du village (même endroit que ci-dessus), après le début de la démolition. |
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Entrée du village par la route de Bauduen, avant le début de la démolition (juillet 1973). |
9 février 1974. Entrée du village par la route de Bauduen, (même endroit que ci-dessus) après le début de la démolition. |
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La route des iscles, 1954. |
Septembre 1973 : la même route des iscles. |
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![]() L'église début 1973. |
![]() L'église le 03 janvier 1974. |
02 janvier 1974. La place, le bar-tabac (démoli), la poste. Depuis quelques semaines, des graffitis ont fait leur apparition sur les murs du village. |
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En février 1974,
les derniers habitants
sont évacués sans heurt
par les forces de Gendarmerie. Il s'agit de l'adjoint au maire
(et futur maire lui-même) R. Signoret dont la maison
baigne déjà dans l'eau, et de Germaine et Amédée Richard. |