Comment en est-on arrivé là ? |
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(d'après "Monographie des Salles-sur-Verdon",
racontée par
M. Simian François, ex-instituteur à
l'Ecole Communale des Salles-sur-Verdon) |
Pour réaliser le lotissement,
il faut exproprier les propriétaires du plateau de Bocouenne.
Ceux-ci sont mécontents d'être expropriés une seconde fois. Il le sont
encore plus lorsqu'ils apprennent le prix fixé par la mairie pour l'évaluation
des terrains. » Cliquez ici pour voir les réunions qui ont eu lieu à cette époque. |
![]() 17/02/1970 : sur le site du nouveau village, plateau de Bocouenne (ci-dessus MM. Raymond Taxil, Gaston Bondil, Jean et Victor Gombert, Marie-Jeanne et Jean Thomas, Hubert Anot). |
« Quelques petits propriétaires sont bien heureux de vendre au delà de leurs
espérances une vieille maison ou un petit lopin de terre. Chacun a espoir de
s'en tirer à meilleur compte que le voisin. Certains courtisent même les agents
EDF dans l'espoir de mieux vendre. Adieu les bonnes résolutions. C'est le
"chacun pour soi". Très peu de dossiers vont à l'expropriation. |
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A cette époque,
M. Gombert, maire du village, pose la première pierre du lotissement
et met en vente les lots, cette vente sera annulée. » (d'après "Monographie des Salles-sur-Verdon", racontée par M. Simian François, ex-instituteur à l'Ecole Communale des Salles-sur-Verdon) Cliquez ici pour voir le détail de la pose de la première pierre du nouveau village. |
« En mars 1971, le maire est battu aux élections municipales par un inconnu qui
n'est pas électeur aux Salles, M. Charles "Rossely de Lorgues", qui se dit
"Comte de Provence". M. Signoret et M. Perrier disent que c'est un homme qui
peut beaucoup apporter aux Salles. Si EDF reconnaît la reconstruction du village, elle ne prend pas à sa charge la reconstruction des maisons. Toujours en 1971, on implante la route d'accès au village et on réalise l'alimentation en eau. On admet le principe de restitution de 4 litres seconde d'eau brute tirée dans le barrage, à la commune d'Aiguines contre 2 litres seconde d'eau potable tirée de la source de "Chardes". » (d'après "Monographie des Salles-sur-Verdon", racontée par M. Simian François, ex-instituteur à l'Ecole Communale des Salles-sur-Verdon) |
En septembre 1971,
c'est l'achat définitif des lots du nouveau village (1ère tranche). Cliquez ici pour voir le détail de la réunion de répartition des lots du nouveau village. |
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« De mai 1973 à août 1973, tous les résidents secondaires doivent libérer leurs
maisons. Les résidents permanents le feront en janvier 1974. » (d'après "Monographie des Salles-sur-Verdon", racontée par M. Simian François, ex-instituteur à l'Ecole Communale des Salles-sur-Verdon) |
Automne 1954. Entrée du village des Salles, route de Moustiers. |
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15/04/1974. Le site de l'ancien village des Salles, entrée du village par la route de Moustiers. |
« Les maisons du vieux village ont été estimées avec un coefficient de vétusté de 75%,
ce qui est injuste car EDF aurait dû rebâtir les maisons à tous ceux qui ont été
expropriés et qui manifestaient le désir de s'installer au nouveau chef-lieu.
Aussi, c'est dur d'entendre les touristes dire que EDF nous a construit de belles maisons,
que nous n'avons pas perdu au change. » (d'après "Monographie des Salles-sur-Verdon", racontée par M. Simian François, ex-instituteur à l'Ecole Communale des Salles-sur-Verdon) |