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Plus de trente ans se sont écoulés depuis la disparition de l’ancien village. Parmi ceux qui ont
vécu ce traumatisme, personne n’a pu oublier. Cette page très spéciale retrace jour après jour et en images
cette triste année 1974...
NB : les membres de l'association "Mémoire des Salles-sur-Verdon" et les lecteurs du bulletin "Mémoire Vive"
ont déjà eu l'occasion de consulter ces documents dans le bulletin n°7 "Spécial 30e anniversaire".
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(reproduction de graffitis qui ornaient les murs du village en 1974)
"EDF voleur"
sur les panneaux indicateurs à la sortie du pont de Garuby, côté varois.
Début 1974, ces panneaux étaient sous les eaux depuis peu de temps.
2 janvier 1974.
La maison de M. Signoret dans une impasse : la route qui menait autrefois
à Bauduen, Fontaine L'Evêque et au pont de Garuby.
2 janvier 1974.
Victime d’un bulldozer,
la '203' d’Henri Constant ne connaîtra jamais le nouveau village.
2 janvier 1974.
Vue générale de ce qu’il reste du village.
2 janvier 1974.
De la route du Riou, ce qu’il reste du village.
2 janvier 1974.
Ce qu'il reste du village, vu du pont du Riou.
3 janvier 1974.
La route de Bauduen, autrefois bordée de marronniers centenaires...
3 janvier 1974.
La placette du bas du village.
2 janvier 1974.
Le bas de la "Grand'Rue".
3 janvier 1974.
Devant la boulangerie, ce qui avait été la "rue d’Antonin".
« Un peu à l’écart du Verdon, c’était un beau village
avec son clocher couvert de tuiles, qui dépassait d’une hauteur de cloche
les ormes et les micocouliers » (Jean Giono).
Voici ce qu’il reste de la place du village en janvier 1974.
2 janvier 1974.
A la tombée de la nuit, les rues du village prennent des allures
de décor de film d’horreur.
9 février 1974.
En grosses lettres blanches sur le mur :
"EDF ASSASSINS"
9 février 1974.
Du bas du village, il ne reste presque rien.
9 février 1974.
9 février 1974.
9 février 1974.
23 février 1974.
A gauche, ce qui était "la Calade". A droite, ce qui était "la Grand'rue".
23 février 1974.
« Quoi de plus éprouvant que de voir disparaître l'endroit
où l'on est né, où l'on a appris à lire, où l'on a vécu...
...Quoi de plus affligeant que de voir tomber les maisons
les unes après les autres sous les coups de boutoir des bulldozers... »
(François Simian)
Devant les bergeries et l'ancienne Poste,
ce qui avait été la "Grand-Rue"...
C’est ainsi que finirent la plupart des maisons de l’ancien village.
A l’arrière plan, la maison de M. Signoret semble lancer comme un défi
aux eaux montantes du lac. Pour peu de temps encore...
23 février 1974.
Le lac à l’assaut de la maison de M. Signoret...
...qui refuse toujours de quitter son domicile.
Le 1er mars 1974 à 8h,
les forces de Gendarmerie évacuèrent
les derniers habitants des Salles-sur-Verdon.
(détails)
4 mars 1974.
Les derniers habitants ont été "déménagés" depuis trois jours.
Dans le village inhabité, l’église multi-centenaire se dresse presque seule
au milieu d’un champ de ruines. Elle n’a plus que quelques heures à vivre.
5 mars 1974, 16h45 :
l’église de l’ancien village disparaît à tout jamais
dans une gigantesque explosion.
(détails)
Les ingénieurs chargés de cette tâche craignaient
que leur dynamite ne réussisse pas à détruire l’église,
dont les murs épais avaient défié les siècles :
ils avaient raison.
L’explosion détruira complètement le clocher,
mais laissera debout les murs de la nef.
Ces images en sont la preuve.
5 mars 1974. Les restes de la nef de l'église.
Dans les jours qui suivront,
les bulldozers vont raser ce qui reste de l’église.
9 mars 1974.
Un bulldozer s’acharne encore sur les restes de l’église.
9 mars 1974.
Que reste-t-il de la place du village ?
"Pour l’essence s’adresser à l’alimentation"...
9 mars 1974.
Les bulldozers ont fait leur oeuvre.
28 mars 1974. Route d’Aiguines.
Au loin, un dernier bulldozer s’évertue à aplanir les gravats.
15 avril 1974.
Le muret qui longeait la route de Moustiers.
Mai 1974 :
la nature a repris ses droits.
De l’ancien village il ne reste que des souvenirs...
et un si vulgaire tas de pierres.
C’était en 1974, il y a plus de trente ans...
Cette page a tenté de retracer l’ambiance qui régnait
dans l’ancien village des Salles-sur-Verdon à cette époque,
et le drame qu’ont vécu ses habitants.