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"Mémoire des Salles-sur-Verdon".
    'Mémoire Vive', bulletin de l'association
    Numéro 4, août 2002.
    Editorial : les réponses à toutes vos questions....
    Dossier : le bon vieux temps.
Ahhh... en ce temps-là... !
    Les alambics des Salles-sur-Verdon.
Comment fonctionnaient-ils ?
    ...« Mémoire Vive » prend de la hauteur !
         Après la "photo qui vole bas"...
    Nouveau village : on construit.
« Mémoire Vive », c'est aussi l'histoire du nouveau village.
    Après 1851... 1852 évidemment.
Etait-il facile d’être républicain en 1851 ?
    Le Sallois sans peine...
...grâce à « La méthode à Mémé » ! (suite)
    Jeux : mots croisés, « qui est qui  ? »
Des jeux 100% sallois !
    Opinions.
Extrait des messages reçus par l’association.
    Nouvelles de l’association... Adhésions... Internet....
...Les rubriques habituelles de « Mémoire Vive ».
    Appel à témoins.
    Errata.
Correction des erreurs du numéro 3.
    Dans le prochain numéro de « Mémoire Vive »...
















































































    Editorial :
les réponses à toutes vos questions


Mais pourquoi « Mémoire Vive » ne paraît-il pas plus souvent ?
Mais pourquoi n’y a-t-il pas eu un « Mémoire Vive » au printemps ?
Mais quand paraîtra le prochain numéro de « Mémoire Vive » ?


Un numéro de « Mémoire Vive » représente plus d’un mois de travail ininterrompu en respectant une cadence quotidienne soutenue. On peut donc en déduire qu’un bagnard travaillant avec vaillance et se consacrant intégralement à ce travail réussirait peut-être à produire un « Mémoire Vive » mensuel...

L’envoi du numéro 3 était achevé en janvier. L’organisation de la première « Semaine de la Mémoire » en mai 2002 a monopolisé les énergies du printemps... au détriment de la rédaction de ce numéro 4.

Profitons-en pour remarquer que cette « Semaine de la Mémoire » a connu un succès qui a dépassé nos espérances... Plus d’un millier de visiteurs différents... Un reportage télévisé de France 3... L’intérêt unanime d’un public qui découvrait parfois que ce lac n’avait pas noyé qu’un ensemble de broussailles et de terres incultes...

« Ah bon, EDF ne vous a pas reconstruit vos maisons ? »
demandait un visiteur incrédule...
« Ah ben ça alors... et aujourd’hui vous payez à EDF le courant que vous consommez ??? »
s’étonnait une dame naïve...

Et oui, les Sallois ont payé leurs maisons comme tout le monde, et ils payent leur kWh au même tarif que tout le monde. Informer le grand public sur ce qui s’est passé aux Salles-sur-Verdon prouve l’intérêt de telles manifestations, et nous incite à organiser l’année prochaine une nouvelle « Semaine de la Mémoire »...

En attendant, ne larmoyons pas sur le fait que l’EDF ne nous ait pas fait de cadeau sur le prix du kWh, et puisque « Mémoire Vive » est rare, en attendant les longs mois qui nous séparent du n°5, dégustons avec délectation ce n°4 dédié au "bon vieux temps" !



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C'est lourd ! « En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brillant qu'aujourd'hui... »
...sans OGM ni vaches folles, sans trou dans la couche d’ozone...

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DOSSIER
Le bon vieux temps...


« En ce temps-là, la vie était plus belle... ». Pourtant la vie d’autrefois était dure dans l’ancien village et l’existence des agriculteurs, rythmée par les saisons, était difficile. L’essentiel de l’activité était constitué des tâches traditionnelles d’agriculture et d’élevage, mais heureusement la vallée était fertile : on pouvait espérer des récoltes substantielles, à condition de travailler intensément, et les spécificités de la région, lavande et truffes, permettaient d’améliorer l’ordinaire.

Les images qui suivent évoquent ce passé : labours, moissons, vendanges, foins, récoltes de lavande et de truffes... sans omettre les moments de loisirs, fêtes, chasse, pêche et baignades au Verdon. Nombreux sont ceux pour lesquels cette époque restera "le bon vieux temps".

A tous ceux-là sont dédiées les pages qui suivent.

Semis par Robert Ribaud Robert Ribaud occupé à semer (à la main) dans un champ fraîchement labouré. Il fallait du temps, du courage et du savoir-faire...

L'engrais qui fertilisait ce champ n'avait rien de chimique : il provenait des bergeries du village.

Nature et traditions...


Ci-dessous, au début des années 1940, une séance de labourage utilisant un attelage de boeufs mené par le petit Elie Bourjac, aidé d’Aimé Bourjac et de Jean Amand.

Les Salles-sur-Verdon, labour dans les années 1940

Ci-dessous, le même endroit en 1971. C’est "Ritou" Anot qui avait labouré ce même champ cette année-là. Avec les moyens modernes des années 1970, il fallait plus de 26 heures pour labourer cet immense champ, qui dominait le village et s’étendait jusqu’au pigeonnier... c'est dire la peine que devaient avoir les laboureurs des années 40 ci-dessus. Pour la petite histoire, "Ritou" Anot a perdu son portefeuille en labourant cet immense champ... il l'a retrouvé un an plus tard !

Les Salles-sur-Verdon, vu du pigeonnier

Ces deux images pourraient faire penser que les techniques agricoles étaient très retardées dans l'ancien village... Il n'en est rien : les Sallois n'étaient pas des "ploucs", et ils avaient su évoluer pour tirer parti du modernisme ; François Simian remarque ainsi, dans "Monographie des Salles-sur-Verdon", que les Sallois possédaient seize tracteurs peu de temps avant le barrage, soit un pour dix habitants environ. Pas de doute, Les Salles-sur-Verdon était bien un village d'agriculteurs...

Au début de l'été, après les moissons venait le temps des paillers...

Claire Boeuf sur un pailler route du Riou

Ci-dessus, fin des années 1930, Claire Boeuf appuyée contre un pailler se trouvant route du Riou, et ci-dessous en 1964, Marie-Hélène Ribaud et Sylviane Gombert devant un pailler situé sur les aires. Ces paillers ont disparu dans la deuxième partie des années 1960, après l'introduction des moissonneuses-batteuses.

Marie-Hélène Ribaud et Sylviane Gombert sur les aires

Ci-dessous, dans les années 1930, Lucien Laugier, Maria Laugier et "Sultan" occupés à fouler le blé près de "l’aire de Signoret". A cette époque, les moissonneuses-batteuses n’existaient pas, et pour séparer les grains de blé de la paille, on utilisait aux Salles une meule de pierre montée sur un chariot en bois et tirée par un cheval ; celui-ci tournait inlassablement en rond autour d’un poteau central.

Lucien et Maria Laugier foulant le blé



Annie et Gisèle Provost en compagnie du cheval de Germain Boeuf Ci-contre, Annie et Gisèle Provost tenant le cheval de Germain Boeuf en 1965.


Ci-dessous, Elie Bourjac abreuvant son cheval dans la fontaine de la calade en 1964. Image suivante, le "Grand Louis", le jeune André Bousquet et Félicien Bagarre dit le "raplot" au cours des vendanges en 1963.


Elie Bourjac abreuvant son cheval


Les vendanges

Ci-dessous, Jean Amand et son attelage double.

Le temps des labours


L’élevage des moutons était une activité essentielle du village. Dans les années 1960, il y avait encore aux Salles-sur-Verdon cinq troupeaux de moutons : ceux des familles Boeuf, Bourjac, Faye, Ribaud et Viada.

Ci-dessous, Victorin Ribaud (père de Robert et Roger Ribaud) et son troupeau de moutons sur la placette située en bas du village, en 1953 ; devant M. Fontaine et le véhicule de la grande distribution alimentaire, de gauche à droite : Norbert Martin, le petit Jean-Michel et Annie Minini, Félicie Bourjac, Jean-Paul Bourjac et Jean Gombert, fils de Paule et Firmin Gombert.

Image suivante, sur cette même placette en 1961, Annie Minini et le jeune Marc Lemieux.

Victorin Ribaud et son troupeau


La placette du bas du village


Ci-dessous, récolte de lavande dans les années 1930. On reconnaît de gauche à droite Mélanie Bagarry, Augustin Bagarry dit "Le Palud", et les parents de Robert Carbonnel, Marcelle et Ernest.


Récolte de lavande à la faucille


Ci-dessous, deux des alambics des Salles-sur-Verdon où étaient distillées les lavandes de la région, celui de la famille Ribaud et celui de la famille Taxil.

L'alambic Ribaud

L'alambic Taxil


Le village produisait plus de huit tonnes d’essence de lavande chaque année. La quantité d'essence obtenue dépend de la fleur distillée ; il faut environ cent kilos de lavande, ou bien cinquante kilos de lavandin, pour produire un seul litre d’essence. On imagine donc l'énorme quantité de bottes de lavandes coupées qui convergeait vers le village au mois d'août... et ça sentait bon !

Dans l’article "Les alambics des Salles-sur-Verdon", « Mémoire Vive » vous dit tout sur le fonctionnement des alambics qui produisaient l’essence de lavande.


Activité beaucoup plus lucrative que l’élevage ou l’agriculture traditionnelle : la récolte des truffes...

A l’ancien village des Salles-sur-Verdon, on utilisait la plupart du temps une truie pour trouver les truffes ; l’animal était nourri avec abondance toute l’année, et rendait doublement service le moment venu (par égard envers les âmes sensibles, le deuxième aspect du service sera passé sous silence).

Ci-dessous, Marie-Louise Constant fournit une nourriture apparemment appréciée par tout son petit monde.

Marie-Louise Constant nourrit ses animaux

Ci-dessous, Augustin Bagarry, dit "Le Palud", en pleine action. Image suivante : Roger Ribaud et "Sophie", un couple d’une redoutable efficacité dans cette recherche qui est devenue, au dire des spécialistes, de plus en plus difficile au fil du temps.

Recherche de truffes par 'Le Palud'

Recherche de truffes par Roger Ribaud

D’après François Simian ("Monographie des Salles-sur-Verdon"), l’ancien village produisait annuellement quatre tonnes de truffes ; pour les non-initiés, il s’agit bien des fameuses truffes noires du Périgord, dont le nom scientifique est "Tuber melanosporum".



Images suivantes : Théo Battaglini attablé au "Café Central" ; la place du village vue depuis la terrasse de ce même "Café Central" ; le clocher vu du même endroit, avec Yvonne Antiocco au premier plan.

Théo Battaglini au bar Taxil

La place des Salles-sur-Verdon

Le clocher vu du bar Taxil

Les rosiers de Marie-Louise Constant Ci-contre, les rosiers de Marie-Louise Constant.

Ci-dessous, au cours d'une fête de la Sainte-Anne au début des années 1930, la jeunesse du village devant la poste : de gauche à droite, Marie Paix, Marcelle Boeuf, Claire Gombert, Jacqueline Millot, Rose Bagarre et Raymonde Mouraire. Quelques années plus tard, ces jeunes filles porteront respectivement les noms de Brunet, Carbonnel, Boeuf, Fredenucci, Ravel et Simian.

Fête de la Sainte-Anne dans les années 1930

Ci-dessous, Sainte-Anne 1971 : qui a mémorisé le nom du vainqueur de la "course à l’oeuf" ?

Fête de la Sainte-Anne dans les années 1930

Ci-dessous, devant l’école du village, le concours de boules de la Sainte-Anne en 1961 ; on reconnaît, de gauche à droite, Achille Simon, Gilbert Plumet, Jean-Claude Paix (assis), "le Grand-Louis", François Simian, Ernest Carbonnel, Marie-Louise Bousquet. Les anciens se souviennent que c’est Henri Constant qui s’apprêtait à jouer. Ils n’ont pas mémorisé ce qui est advenu par la suite, preuve que ce point n’est pas entré dans l’histoire...

La "pétanque" faisait déjà partie de la tradition estivale dans l’ancien village des Salles-sur-Verdon. Les joueurs se réunissaient sur la "placette de l’hôtel", dans la "rue d’Antonin", ou bien comme ici devant l’école, mais bien d’autres endroits du village étaient propices à la pratique de cette activité.

Concours de boules, Sainte-Anne 1961


On peut reconnaître ci-dessous, devant l’Auberge du Coin Perdu, Fernandel venu tourner en 1966 un téléfilm sous la direction de Peter Yates (qui deviendra célèbre ultérieurement en réalisant la fameuse poursuite à San Francisco dans "Bullit"). Les images tournées avec Fernandel, sur les galets de Garuby au bord du Verdon, n’ont jamais été diffusées pour le grand public, et ce film produit par la télévision anglaise n’a apparemment jamais vu le jour. Autour de Fernandel, de gauche à droite, Jean Thomas, Renée Dulieu, Germaine Anot, Marius "Mius" Chauvin (partiellement caché), Marie-Jeanne Thomas et Anthime Dulieu.

Fernandel devant l'auberge du Coin Perdu aux Salles-sur-Verdon

Gisèle et Laurence Provost à Garuby, 1968 Ci-contre, deux ans plus tard sur les galets de Garuby, deux autres vedettes : Laurence Provost dans les bras de sa soeur Gisèle.

Le pont de Garuby et le pont d'Aiguines étaient les lieux de baignade estivale pour les Sallois. Au pont de Garuby, Fernandel joue au pêcheur à la ligne pour les besoins du tournage ; devant le pont d'Aiguines, c'est bien le futur maire des Salles-sur-Verdon, Jean Gombert, qui se livre à la même activité. Jean Gombert a exercé deux mandats de maire entre 1959 et 1971.

Fernandel en tournage à Garuby

Le pont de Garuby

Jean Gombert au pont d'Aiguines


Après chaque été revenait la période des vendanges.

Ci-dessous, le même Jean Gombert et son fils Michel, transportant des caisses de raisins et entrant dans le village par la route d'Aiguines en 1963. Image suivante, dans la "ruelle d'Irma", Anna et Antonin Paix procèdent au pressage des raisins... mais d'après les connaisseurs, le vignoble des Salles-sur-Verdon ne produisait pas un grand cru.

Jean Gombert et son fils Michel durant les vendanges

Anna et Antonin Paix pressant les raisins

Contrairement au vin, le pain était très apprécié. "Pain au levain Four au bois", pouvait-on lire devant la boulangerie. Maxime Taxil (ci-dessous aidé de son fils André) a fait vivre cette tradition jusqu'à la fin de l'ancien village.

Maxime Taxil et son fils André au fournil


Sur la route qui mène au "vallat"...

Félix Canet et Philomène Autran, août 1970 Ci-contre, au coin de la maison de Lucien Laugier, en août 1970, Félix Canet en grande conversation avec Philomène Autran, qui était à l'époque la doyenne du village.

Quelques mètres plus loin, on découvrait la route des alambics et le hangar d'Elie Bourjac. En face du hangar et au coin du "vallat", la route des Iscles descendait au bord du Verdon.

Le hangar d'Elie Bourjac

La route des Iscles au coin du 'vallat'

Images suivantes : c'est la fin de l'été aux Salles-sur-Verdon...

La place des Salles-sur-Verdon

Ci-dessus, un soir paisible tombe sur la place ; ci-dessous : la vallée, très boisée dans la deuxième partie du XXe siècle, permettait aux chasseurs de se livrer à leur passion ; ici, Jean Anot, Raymond Molinati et Henri Constant.

La vallée des Salles, vue de Pellegrin

Partie de chasse


Les images de ce dossier ont été réalisées par (ordre alphabétique) : René Battaglini, André Coldeboeuf, Jean-Jacques Grézoux, François Maurin, Gabriel Mirande, Maurice Provost, Gérard Ribaud, Marthe Ribaud, Paul Teulade. Le nom du photographe n'a pas été mémorisé pour les photographies retrouvées par Claire Boeuf, Elie Bourjac, Robert Carbonnel, Henri Constant, Magali Gombert, Jean-Michel Minini, Paul Perrier, Gérard Ribaud, Marthe Ribaud, François Simian.
« Mémoire Vive » adresse des remerciements à tou(te)s pour leur contribution à ce dossier.





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Travail des alambics

Les alambics
des Salles-sur-Verdon.



Comment fonctionnaient-ils ?


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D’après les anciens, sept alambics fonctionnaient autrefois dans la commune ; au cours des dernières années de l'ancien village, trois alambics sont restés en activité : ceux des familles Taxil, Richard et Ribaud, dans l'ordre sur la "route des alambics" en partant du village.

Fabriquer de l'essence de lavande est d'une grande simplicité théorique : il suffit de distiller des fleurs de lavande, et il suffit donc de disposer de lavande et de vapeur d'eau. Obtenir de la vapeur d'eau suppose de chauffer cette eau, et donc de posséder un combustible bon marché et une cuve étanche ; distiller consiste à refroidir la vapeur pour recueillir le liquide contenant la substance qui est l'objet de la distillation.

Résumons... pour les chimistes en herbe, il faut :

  • de l'eau que l'on va transformer en vapeur,
  • du combustible pour chauffer cette eau,
  • une cuve étanche,
  • de la lavande,
  • de l'eau fraîche pour refroidir la vapeur qui vient de traverser la cuve.

    Nous passons sur les détails... les manomètres permettant de connaître la pression de la vapeur, le four en briques réfractaires, les dispositifs d'alimentation de ce four et d'évacuation des cendres, les tuyaux permettant de véhiculer vapeurs et liquides, les accessoires de chargement et de déchargement, treuils, chaînes, plateaux...

    L'essentiel c'est l'eau, la lavande et le feu !

    Aux Salles-sur-Verdon, on avait tous ces ingrédients : la meilleure eau, la meilleure lavande, le meilleur feu ! La chaleur nécessaire à l'obtention de vapeur d'eau étant fournie par la combustion des lavandes déjà distillées, les alambics étaient économes en énergie ; ils avaient trouvé le long du canal d'arrosage de l'eau à profusion, et donc un emplacement de prédilection.

    L'opération est réalisée en trois étapes :
    1. le remplissage de la cuve (opération réalisée en quelques minutes)
    2. la distillation proprement dite (il suffit de chauffer l'eau et de patienter)
    3. le déchargement des lavandes qui viennent d'être "bouillies" dans la cuve, étape suivie immédiatement d’une étape remplissage...

    Première étape : le remplissage de la cuve. Un plateau métallique, relié par trois chaînes au sommet de la cuve, est disposé au fond de celle-ci. Les bottes de lavande sont placées sur ce plateau. Ci-dessous, Roger Ribaud range dans le fond de la cuve les bottes de lavande à distiller.

    Les Salles-sur-Verdon, travaux des alambics

    Il ne faisait pas froid dans la cuve... Même avec les épaisses semelles de ses chaussures, Roger Ribaud aurait eu bien du mal à rester plus de quelques minutes dans cette position.

    On aperçoit à droite le plateau contenant les lavandes qui viennent d'être distillées. Après l'opération de distillation, les bottes de lavande sont compactées et "bouillies" par l'action de la vapeur d'eau.

    Les Salles-sur-Verdon, le travail des alambics A la fin de cette première étape, il est nécessaire de tasser les bottes de lavande dans la cuve... En sautant dessus à plusieurs, c'est nettement plus efficace : Jean Vial, Robert et Gérard Ribaud sont des experts de l'opération (ci-contre).

    Les trois chaînes solidaires du plateau sont alors reliées entre elles avant la fermeture de la cuve. Des écrous en forme de papillon permettent se serrer rapidement et fortement le couvercle de la cuve. L'étanchéité est assurée par un solide joint de caoutchouc.

    L'ensemble de cette première étape ne prend que quelques minutes.


    La deuxième étape consiste à chauffer et patienter vingt à trente minutes... C'est le plus long, mais pas le plus désagréable du travail de l'alambic.

    Ci-contre, André Bousquet en plein travail à l'alambic Richard.
    Les Salles-sur-Verdon, les travaux des alambics


    Troisième étape : lever le panier, qui pèse ici deux cent cinquante kilos, à l'aide du treuil. Hooo-hisse... L'opération ne présente aucune difficulté lorsqu'elle est réalisée par Robert et Roger Ribaud (ci-dessous).

    Les Salles-sur-Verdon, les travaux des alambics

    Dans quelques minutes, la cuve sera à nouveau remplie de lavandes à distiller. La cuve de l'alambic Taxil contenait quatre cent cinquante kilos de lavande, et celle de l'alambic Richard, plus récente, était encore plus volumineuse.

    Terminons par une astuce...

    Après refroidissement de la vapeur de distillation, comment séparait-on l'eau condensée de la précieuse essence de lavande ? Très simplement : l'essence de lavande étant plus légère que l'eau, on laissait cette dernière s'écouler dans le fond, et on récupérait l'essence par le dessus...

    Suffisait d'y penser !


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  •  
       
    Après la "photo qui vole bas"...

    ...« Mémoire Vive »
    prend de la hauteur !


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    Bzzz !

    Quelle transition rêvée avec le dossier consacré au "bon vieux temps" que cette image des Salles-sur-Verdon au milieu de la vallée verdoyante... Sur cette photographie prise d’avion, nulle trace du nouveau village, aucun signe de la destruction qui va suivre... Tous les toits sont encore couverts de tuiles, la végétation qui entoure le village est encore intacte.

    Les Salles-sur-Verdon, vue aérienne

    Ci-dessous, le paysage a déjà changé en juin 1973 : les constructions du nouveau village sont déjà visibles et la végétation du fond de la vallée a déjà partiellement disparu...


    Les Salles-sur-Verdon, vue du clocher direction Nord-Est
    Vue du haut du clocher, la vallée en direction du nouveau village.

    Vue du haut du clocher, la vallée vers Garuby et Sainte-Croix.
    Les Salles-sur-Verdon, vue du clocher direction Sud-Ouest

    Ci-dessous : aïe... huit mois plus tard (9 février 1974), ce sont exactement les mêmes points de vue que les paysages verdoyants présentés ci-dessus...

    Ci-contre, la vallée en direction de Garuby et Sainte-Croix. Le pont de Garuby n'existe plus. Toute végétation ayant été détruite, le ruisseau du Riou n'a jamais été aussi visible. On aperçoit la maison de Rosé Signoret dont le rez-de-chaussée est déjà envahi par les eaux ; M. Signoret y habite toujours.

    C'est un sujet dont on reparlera dans le prochain « Mémoire Vive »...
    Les Salles-sur-Verdon, vue du clocher direction Sud-Ouest


    Ci-contre, la vallée en direction du nouveau village. Au premier plan, ce qu'il reste de la place de l'ancien village et du "bon vieux temps"...
    Les Salles-sur-Verdon, vue du clocher direction Nord-Est


    Puisque ce « Mémoire Vive » a décidé de prendre de la hauteur,
    continuons à monter avec l'article suivant... jusqu'au nouveau village.


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    C'est au pied du mur... qu'on voit le maçon « Mémoire Vive », c'est aussi l'histoire du nouveau village !
    Nouveau village :
    on construit !

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    « Mémoire Vive » vous montre le nouveau village tel que vous ne le verrez plus jamais !

    En novembre 1971, les bâtiments publics sont en construction, et rien n'est encore achevé. La vie se poursuit à l'ancien village du "bon vieux temps". Rares sont les Sallois qui "montent" voir ce lieu bizarre où l'on met du béton au milieu des chênes truffiers.

    La mairie, l'église, la poste et la salle des fêtes sont les seules constructions réalisées. Dans ces quelques pages, nous vous présentons ces premières constructions du nouveau village... et pour vous aider à les identifier, une photographie du même lieu aujourd'hui (placer le curseur de la souris sur l'image pour voir la différence avant/maintenant).



    (Placer le curseur sur l'image pour faire la comparaison "1971/2001")
    Les Salles-sur-Verdon, nouveau village


    (Placer le curseur sur l'image pour faire la comparaison "1971/2001")
    Les Salles-sur-Verdon, nouveau village


    (Placer le curseur sur l'image pour faire la comparaison "1971/2001")
    Les Salles-sur-Verdon, nouveau village


    (Placer le curseur sur l'image pour faire la comparaison "1971/2001")
    Les Salles-sur-Verdon, nouveau village


    (Placer le curseur sur l'image pour faire la comparaison "1971/2001")
    Les Salles-sur-Verdon, nouveau village



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    150e anniversaire, suite...
    Etait-il facile d'être républicain en 1852 ?

    Après 1851...
    1852 évidemment.


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    Voir sermon ci-dessous...

    Rappel des épisodes précédents : la révolution de 1848 a instauré un régime dans lequel le président de la République est non rééligible, élu pour 4 ans ; celui-ci, Louis Napoléon Bonaparte, réalise un coup d'état le 2 décembre 1851 pour se maintenir au pouvoir. Dans l'ensemble du Var, et aux Salles sous la conduite de Paulin Guichard, président de la société secrète locale, les républicains manifestent pour défendre la démocratie et la République (lire « Mémoire Vive » numéro 2). Massacrés à la bataille d’Aups, emprisonnés ou déportés, les partisans de la République allaient mettre une vingtaine d’années à s’en remettre...

    Nombreux sont ceux qui pensent aujourd'hui « si j’avais vécu à cette époque, évidemment, j'aurais été au côté de Paulin Guichard »... Pas si simple : lisez ce qui suit...

    LETTRE PASTORALE
    DE MONSEIGNEUR L’EVÊQUE DE FREJUS

    Réflexions sur les circonstances présentes.

    Nos Très Chers Frères, ( 1 )

    Il y a quinze jours, trois semaines, le présent et l’avenir étaient bien sombres. Les nuages s’entrechoquaient. Les bruits lointains, d’instant en instant plus formidables, se rapprochaient, retentissant coup sur coup. Des éclairs à droite, à gauche, dans toutes les directions, sillonnaient l’espace à travers les ténèbres.

    C’était l’ouragan qui venait, l’ouragan qui allait fondre sur la France et sur l’Europe. Qu’allons-nous voir, disiez-vous, et que restera-t-il de nous et de la société après son passage ? (...) Ceux qui avaient écrit partout les mots de liberté, égalité, fraternité n’oublièrent que de les graver dans leur coeur. Au lieu de liberté, ils ne prenaient pour eux que la licence, et ne destinaient aux autres que la servitude et la terreur. Pour réaliser leur chimérique égalité, ils rêvaient des spoliations plus ou moins palliées par eux (...). Leur fraternité, c’était la haine de tout ce qui pouvait faire le moindre obstacle à leurs dévorantes convoitises. (...)

    Ah ! nous avons vu de près ces doctrines, dans leurs plus immédiates et plus pratiques conséquences. (...) De pauvres femmes, au moindre désir manifesté par elles de remplir un devoir religieux, accablées de menaces et de mauvais traitement par le tyran de leurs jours (...) ; de pauvres enfants empêchés de recevoir l’instruction chrétienne (...) ; des nouveaux-nés privés du baptême par des pères qui défendaient qu’on en fit des chrétiens, à moins de leur imposer quelques-uns de ces noms hideux de la première ou de la seconde révolution (...) ; des instituteurs sommés par des pères, par des mères, en présence de tous leurs élèves réunis, de ne faire et de ne souffrir, pour ces malheureux enfants, aucune espèce d’exercice religieux (...) ; des jeunes filles malades, implorant avec larmes la présence d’un prêtre avant de mourir, et ne recevant que des dérisions et des outrages pour toute réponse ; une mère, une vieille mère, obligée, par l’état de sa fortune, de passer ses derniers jours sous le toit impie, inhumain de son gendre et de sa fille, demandant en grâce, à sa dernière heure les consolations de la religion et n’obtenant (...) qu’un sec et dur refus (...) ; ailleurs, des spéculateurs en débauche, des cabaretiers éhontés, appelant, des villes voisines, des femmes immondes comme eux, pour en faire l’ornement et l’appât de leurs bouges infects, et leur immoler tout ce qu’il est possible d’attirer de jeunes gens déjà perdus et d’adolescents sans expérience ; (...) frémissez d’horreur, vous le pouvez ; mais reconnaissez où ces prédicants sauvages nous conduisaient, et ce que peut devenir un peuple, quand il se détache du nom de Dieu.

    Mais pitié, pitié cependant (...) car la plupart ne savaient pas ce qu’ils faisaient. (...) Les grands coupables, ce sont ces agitateurs des grandes et des petites villes (...). Les grands coupables, les plus pervers de tous, ce sont ces pestes publiques, ces journaux sans foi et sans conscience (...).

    Du sang a coulé. (...) Il n'était point, hélas ! innocent comme celui d'Abel (...). Détestables entrepreneurs de bouleversements sans fin, brochuriers, journalistes grands et petits, (...) discoureurs de tribune et d'associations impies, fabricants de mensonges et promoteurs de tous les genres de scandales, meneurs publics et agents secrets (...) c'est vous que ce sang accuse. (...) Ecrivains, chefs de secte, excitateurs publics, séducteurs occultes, vous tous, organisateurs et conseillers du crime, vos victimes vous ajournent au tribunal de Dieu ! (...)


    Cette lettre a été reçue aux Salles fin décembre 1851. Paulin Guichard n'était pas présent pour écouter sa lecture dans l'église des Salles... Pour lui comme pour les sympathisants des cinquante membres de la société secrète républicaine des Salles qui avaient échappé aux condamnations, l'année 1852 a dû être bien difficile...


    (Retour Sommaire)



















































































    (1) Cette lettre sera lue en chaire dans toutes les églises et chapelles du Diocèse. Nous défendons strictement d’y rien ajouter (comme aussi d’en rien retrancher), si ce n’est dans les communautés religieuses de femmes.

    Remarque : le lecteur nous en sera sans doute reconnaissant, « Mémoire Vive » n’a pas respecté cette interdiction et a scandaleusement tronqué ce document de 13 pages... La version intégrale de l’original est à la disposition des curieux.

    Suite du texte.




































































































       
    Qué??? Apprenez le Sallois sans peine grâce à « La méthode à Mémé » !

    Cours de langue :
    Parlez-vous Sallois ?


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    Leçon 5 : les expressions en « es... »

    Si vous ne voulez pas passer pour un "estranger" aux Salles, ou encore plus grave, pour une "estrasse", il est indispensable de maîtriser les nombreuses expressions en "es..." du vocabulaire sallois... Ouvrez bien vos "esgourdes" (oreilles)...

    Il arrive parfois aux pauvres Parisiens qui marchent dans les piquants, de planter malencontreusement une épine dans leur épiderme (ça, c’est du parler des bords de Marne, la version salloise est ci-après). « Ces pôôôvres estrangers, ils confondent champs z-élysées et champs de patates, comment voulez-vous qu’ils se "tanquent" (plantent) pas des "éspines" (épines) en batifolant dans les "espigàous" (piquants) ? »

    Et après ils "s’escagassent" (s’épuisent) à essayer de les enlever... Ils ne risquent que de "s’esgrafignier" (griffer, égratigner), ça ne va pas trop les "esquinter" (abîmer), car les estrangers, aux Salles, on s’interdit...
    ...de les "estourbir" (frapper),
    ...de les "esgourdir" (frapper à coups de gourdin),
    ...de les "espoutir" (abîmer fortement),
    ...de les "espécer" (mettre en pièces),
    ...de les "esquicher" (écraser par pression),
    ...de les "escrabouiller" (écraser par choc)...
    On s’interdit même de les "estamper" (escroquer), tout au plus va-t-on leur faire de "l’esbrouffe" (mensonge, action au culot) ou les "espincher" (épier) pour avoir l’occasion de "s’esclaffer" (rire aux éclats) ou de "s’estrasser" (éclater grassement de rire) en les voyant agir en estrangers...

    Pour compléter cette page de vocabulaire, ajoutons qu’en grimpant sur une "escale" (échelle) ou un "escarasson" (escabeau à olives), on risque de "s’estramasser" (tomber lourdement par terre), et que c’est grave si on tombe sur "l’esquine" (le dos, l’échine), auquel cas il est prudent de prendre "l’escourtche" (un raccourci, le chemin le plus court) pour aller aux urgences se faire soigner. De quoi "estransiner" (émouvoir) tout le voisinage...

    Prochaine leçon : le vocabulaire de la pétanque. On y parlera "d'estanques"...

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    Les mots croisés
    de « Mémoire Vive »


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    Mots croisés
    Testez vos connaissances locales grâce à « Mémoire Vive »... Solution dans le n°5.

    Horizontalement
    I. Revue très attendue par les membres de notre association.
    II. Poussait autrefois dans les iscles du Verdon - Dix degrés dans le ciel des Salles-sur-Verdon.
    III. Se trouvent au Luc - Canton suisse - Abou Simbel est à ce fleuve ce que Les Salles est au Verdon.
    IV. Ici aux Salles-sur-Verdon - Pêche interdite sur le lac de Sainte-Croix - ...Rit fort dans les champs de patates !
    V. Collègues de Paulin Guichard en Irlande - « Tiens ! » dit-on ailleurs qu’aux Salles - Ils sont nombreux dans notre association.
    VI. Conserva des souvenirs de l’ancien village - Dans le pissadou qu’on jetait au Riou.
    VII. N’est pas client dans les restaurants des Salles-sur-Verdon.
    VIII. Qualifient les papes, et non les maires des Salles - François Simian en corrigeait un dans « Mémoire Vive » n°2.
    IX. Pronom - Les Salles-sur-Verdon en est un où l’on revient avec plaisir.
    X. Enlisé dans les Iscles - Comme Coste-Belle.

    Verticalement
    1. En sallois, c’est très ramolli.
    2. Echelle de riches terres.
    3. Moitié de Salloise - Les Sallois ont plus d’une corde au leur - Arbre inhabituel dans l’ancien village.
    4. Pondu dans les poulaillers de l’ancien village - On y jouait il y a très longtemps au « Café Central » des Salles.
    5. Peut être provoquée par un espigàou.
    6. Coste-Belle - Aurait pu être un slogan pour les Sallois : « EDF sans coeur ».
    7. Chaîne d’épiciers non représentée aux Salles-sur-Verdon.
    8. Séparait autrefois le grain de la paille sur les aires.
    9. Aux Salles-sur-Verdon et nulle part ailleurs - L’autre moitié de Salloise - Voyelles.
    10. En sallois, faire un beau vol plané.
    11. Pour François Simian, c’était la promotion 1933-36 - Censuré dans « Mémoire Vive » - La "calade" des Salles-sur-Verdon en était une très pentue.


    1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11.
    I.                                                                             
    II.                                                                             
    III.                                                                             
    IV.                                                                             
    V.                                                                             
    VI.                                                                             
    VII.                                                                             
    VIII.                                                                             
    IX.                                                                             
    X.                                                                             


    Solution de ces mots croisés dans « Mémoire Vive » n°5 !




    NB : Le jeu "Qui est qui ?" de la version papier du « Mémoire Vive » numéro 4, n'est pas disponible dans cette version Web (pour le consulter, contacter l'association).


    Solution des mots croisés de « Mémoire Vive » n°3 :

    Horizontalement
    I Paulin Guichard. II Annulé. NN. Oie. III Neige. Disculpé. IV « Té ! ». Ré. Leu. V Ace. Corsé. B-D. VI Bidouré. Île. VII Bonaparte. Exil. VIII Ado. Eta. CRS. Ci. IX Coup d’état. Trav. X Mie. Iris. Air. XI EN. Loto. Anne. XII Evasion. Neiges.
    Verticalement
    1 Pansa. Bâchée. 2 Âne. Clodo. 3 Unité. Nouméa. 4 Luge. B-A. Pins. 5 Île. Bipède. 6 Né. Date. « L-O ». 7 Décoration. 8 Uni. Out. Art. 9 Insurrection. 10 SE. 11 Houle. Est. Aï. 12 Aile. IX. Rang. 13 Républicaine. 14 Délivrés.


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    Opinions
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    Ils ont écrit à propos des Salles-sur-Verdon et de l'association...
    Communication...

    Je viens de recevoir le numéro 3. Si l'on retient un coefficient d'exponentialité (à définir) entre chaque numéro, compte tenu de la richesse et la qualité constamment améliorées, il est certain que numéro 100 aura autant de valeur que la Bible de Jérusalem !
    Bernard Mariotti

    L'association a organisé du 6 au 12 mai 2002 la « Semaine de la Mémoire », manifestation retraçant l'histoire récente du village à travers de multiples évocations : les articles de presse qui ont été consacrés au sujet, les maquettes (et les brillants commentaires) de Serge Trigance, les photographies de Serge Periot et Jean-Jacques Grézoux, le film "Mémoire d'un village" de Bernard Mariotti, l'animation "Un village d'agriculteurs aux portes des Gorges du Verdon". Plus d'un millier de visiteurs se sont longuement attardés à l'exposition, et plusieurs centaines ont assisté aux séances de projection ; des séances supplémentaires ont même dû être organisées à leur demande. Ci-dessous, l'opinion des visiteurs à travers quelques messages qu'ils ont laissés...

    Exposition très intéressante, très bien organisée.

    Toutes mes félicitations pour cette exposition. Beaucoup de travail, le souvenir reste. Bravo.

    Bravo pour cette remarquable exposition qui nous rappelle le passé et félicitations à ceux qui ont contribué à toutes ces photos et maquettes.
    Une Auvergnate, J. B.

    Félicitations pour cette superbe exposition.
    Des Normands 07/05/2002.

    Superbe recherche, un excellent travail. Des images émouvantes. Bravo à tous, P. V.

    Magnifique exposition. Jolies photos et superbes maquettes. G.

    Très enrichissant pour la culture générale. D.

    Exposition très représentative du fait que le progrès peut faire du bien et surtout des malheurs et des malheureux. Bravo pour continuer à faire vivre votre village et son souvenir. JL. G. Peymeinade, 06.

    Très intéressant. Superbes photos et maquettes.

    Très ému par cette exposition. Bravo pour les maquettes.

    Très sincères félicitations à vous, pour cette belle présentation, photos, expos et maquettes. Très sincères amitiés. MP. & M. B.

    Une exposition très réussie : photos magnifiques, articles de journaux explicites regardés avec beaucoup d’émotion. Bravo.
    S. M. de Riez.

    Grâce à ces photos, je revis ma jeunesse... Merci et Bravo.
    L. de Ste-Croix.

    Très émouvant, très triste à la fois en pensant aux anciens. Compliments aux organisateurs de cette expo. Merci.
    G. R. de Villiers St-Frédéric, 78.

    Beaucoup d’émotion, une pensée pour nos anciens.
    La S.N. Bayonne.

    Exposition très intéressante et émouvante. C’est plutôt triste de voir tout un village et un mode de vie disparaître sous les eaux. Bonne chance au nouveau village, qu’il puisse prospérer et retrouver son âme.
    B. & G. T. de Toronto, Canada.

    Les photos sont très belles et les maquettes aussi. V.J.

    Une exposition très bien réussie, bravo.

    Le lac est magnifique, mais c’est formidable de faire connaître ce qu’il y avait « AVANT ». La vallée, le Verdon, le village, les habitants et une vie... Souvenirs, souvenirs. Bravo aux organisateurs, à renouveler.

    Une magnifique exposition, émouvante et documentée. Superbe. Bravo.
    J.P. B. de Bauduen.

    Merci. Génial de découvrir enfin une documentation fouillée sur cette tranche d’histoire de votre vallée.
    A. & M. W. Suisse.

    Exposition très intéressante, pour que le vieux village ne s’oublie pas. B.

    Très belle exposition, très intéressante.

    Bravo pour cet excellent travail de Mémoire ! C’est passionnant.
    F. C. d’Oyonnax, 01.

    Très belle exposition, riche de documents qui nous fait mesurer l’immensité d’un désastre. Fallait-il sacrifier un superbe village, traumatiser les habitants, tuer leur histoire pour un progrès technologique qui apparaît bien dérisoire aujourd’hui ? J. C. d’Oyonnax, 01.

    Très beau travail de recherche, et beaucoup de poésie et nostalgie. Bravo !
    M. & P. S.

    Très belle exposition, avec des photos et des maquettes superbes. Bravo.
    M. & Mme A. C.

    Bravo de continuer à faire vivre votre village. M. & Mme B. de Ceyrat, 63.

    C’est poignant. Félicitations. B. G.

    Ca fait du bien de revoir un beau village que nous avons connu pendant notre jeunesse. De très belles photos... M. & Mme D. d’Hyères.

    En 1954, ayant participé en tant que géomètre à la détermination de l’emprise du futur lac, j’ai pu constater que celui-ci détruirait à la fois une plaine riche en agriculture (truffes) et la 2ème source de France par son débit (Fontaine l’Evêque, 16m3/s).
    Ne pouvant rester insensible aux conséquences catastrophiques de ce projet, j’ai avec M. Bondil, organisé une pétition qui a failli me priver de mon emploi, sous la pression de l’EDF.
    J. D. de Cagnes, 06.

    Encore un immense merci à notre ami Serge qui avec ses mains d’artiste a su faire revivre pour nous les horizons aimés, le clocher du village qui nous semblaient à jamais perdus... ! D. B.

    Un excellent travail de mémoire et un parcours émouvant. Le progrès et les sentiments sont parfois contradictoires. S. B. Paris.

    Félicitations pour cette exposition et ce travail de mémoire.
    C. & F. R. Quinson.


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    Appel à témoins

    Vous possédez peut-être des trésors inestimables pour l'association !
    Joli trésor !

    Vous disposez de documents (articles de journaux, photographies, livres, etc.) ou vous avez des anecdotes susceptibles d'intéresser « Mémoire Vive », contactez-nous :

    Mémoire des Salles-sur-Verdon
    Place Sainte-Anne
    83630 Les Salles-sur-Verdon

    e-mail :
               Cliquez ici pour envoyer un e-mail à l'association

    L’association ne gardera pas vos documents, ne les perdra pas, ne les abîmera pas : elle vous restituera vos documents originaux et éventuellement une copie restaurée si nécessaire...

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    Errata

    Avec toutes nos excuses !     

    A notre grand regret, quelques erreurs se sont malencontreusement glissées dans la version "papier" du n°3 de « Mémoire Vive ». En effet, nous avions écrit page 32 que le premier véhicule automobile était celui d'Amédée Richard. Nous confirmons... cependant, Yves Richard nous informe qu'il s'agissait d'un tricycle "Bugatti" et non d'une "Mona Quatre", qu'Amédée Richard a possédée ultérieurement.

    Dans la version papier de ce même n°3, nous affirmions page 35 que la boulangerie du nouveau village était ouverte depuis le 1er novembre 1981. Un article de presse paru le 29 juillet 1981, fourni par M. Gérard Ribaud, apporte une correction : la boulangerie fonctionnait depuis la Sainte-Anne 1981.

    « Mémoire Vive » vous présente ses excuses pour ces erreurs.
    NB : ces erreurs n'ont jamais été publiées dans la version Web du n°3.


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        Dans le prochain numéro de « Mémoire Vive »...

    Editorial : un « Mémoire Vive » bien tristounet...

    Dossier : les dernières fois.
    Dernier Noël, dernier réveillon, dernier printemps, dernier été... Quand était-ce ?

    Les mots croisés de « Mémoire Vive ».
    Les mots croisés des "dernières fois" !

    Un tout nouveau jeu : "LE SCHMILBLIC".
    Encore un jeu 100% sallois...

    Les centenaires des Salles.
    Né(e)s au village en 1902 !

    La vie de l'association, les nouveaux membres...
    ...les rubriques habituelles !

    Le prochain numéro de « Mémoire Vive » ?
    Quand est-ce ? Dans quelques mois...
    Si vous souhaitez collaborer à ce prochain numéro, n'hésitez pas à nous faire signe...
    Association « Mémoire des Salles-sur-Verdon »
    Place Sainte-Anne,
    83630 Les Salles-sur-Verdon

    e-mail :
               Cliquez ici pour envoyer un e-mail à l'association

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    Si vous souhaitez prendre connaissance de son contenu,
    consultez l'association. Merci.)



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